Financement par dette de risque pour entreprises en démarrage : ligne de crédit ou prêt à terme?

Un billet que votre chef des finances va ❤ : comment choisir le bon produit et le meilleur prêteur pour votre entreprise en démarrage

Il y a quelques mois, j’ai fait un survol du financement par dette de risque comme moyen de solidifier le compte bancaire de votre entreprise. Ce billet expliquait pourquoi il faut prendre en considération la mobilisation de capitaux, comment les prêteurs se distinguent les uns des autres, à quoi ressemblent les taux de marché, et ce que vous pouvez vous attendre à négocier. Aujourd’hui, j’explore en détail deux des formes les plus courantes de financement par dette de risque : les lignes de crédit renouvelables et les prêts à terme.

Chez Inovia Capital, nous faisons prendre conscience aux fondateurs des entreprises de notre portefeuille de cette source de capital. Au cours de la dernière décennie, celles-ci ont collectivement recueilli plus de 300 millions de dollars sous forme de financement par dette de risque et de facilités de crédit. Nous mettons maintenant à la disposition de la grande communauté des entreprises en démarrage l’expertise que nous avons acquise en consultant les centaines de listes de conditions soumises aux entreprises de notre portefeuille. Dans ce billet, j’examine le pour et le contre des différents produits de crédit et j’aborde les principaux facteurs que les chefs de la direction et des finances doivent considérer lorsqu’ils évaluent différentes options.

Offre de produits de crédit

Dans mon dernier billet, j’ai mentionné cinq différents produits : 1) les lignes de crédit renouvelables (dans lesquelles l’emprunteur peut puiser au besoin et rembourser à volonté); 2) les prêts à terme (un remboursement forfaitaire); 3) le prêt de revenus récurrents mensuels (généralement, une ligne de crédit où le montant disponible à l’emprunt est directement lié au revenu récurrent mensuel de l’emprunteur); 4) la dette convertible (sous certaines conditions, le prêt n’est pas remboursé, mais converti en capitaux, émis le plus souvent par de grandes entreprises qui à la fois investissent et proposent un financement par capital de risque plutôt que par des institutions financières traditionnelles); et 5) des produits qui maintiennent le flux de trésorerie en prévision de futures sources de revenus (à savoir, le financement des crédits d’impôt pour la recherche et le développement et le financement de bons de commande).

Comme je l’ai déjà mentionné, nous allons maintenant explorer en détail les lignes de crédit et les prêts à terme. Puisque ces produits semblent souvent interchangeables, une entreprise en démarrage à la recherche de financement par dette qui reçoit des listes de conditions doit comprendre clairement ce qui distingue les deux solutions. Parmi les autres options, le prêt de revenus récurrents mensuels ressemble beaucoup à une ligne de crédit, alors que la dette convertible s’apparente davantage à des actions. Enfin, les produits qui maintiennent le flux de trésorerie en prévision de futures sources de revenus, rarement offerts aux entreprises en démarrage à forte croissance, sont rattachés à une activité particulière.

y a quelques mois, j’ai fait un survol du financement par dette de risque comme moyen de solidifier le compte bancaire de votre entreprise. Ce billet expliquait pourquoi il faut prendre en considération la mobilisation de capitaux, comment les prêteurs se distinguent les uns des autres, à quoi ressemblent les taux de marché, et ce que vous pouvez vous attendre à négocier. Aujourd’hui, j’explore en détail deux des formes les plus courantes de financement par dette de risque : les lignes de crédit renouvelables et les prêts à terme.

Chez Inovia Capital, nous faisons prendre conscience aux fondateurs des entreprises de notre portefeuille de cette source de capital. Au cours de la dernière décennie, celles-ci ont collectivement recueilli plus de 300 millions de dollars sous forme de financement par dette de risque et de facilités de crédit. Nous mettons maintenant à la disposition de la grande communauté des entreprises en démarrage l’expertise que nous avons acquise en consultant les centaines de listes de conditions soumises aux entreprises de notre portefeuille. Dans ce billet, j’examine le pour et le contre des différents produits de crédit et j’aborde les principaux facteurs que les chefs de la direction et des finances doivent considérer lorsqu’ils évaluent différentes options.

Ligne de crédit ou prêt à terme?

Ce que les chefs des finances doivent considérer lorsqu’ils choisissent un partenaire

Dans mon dernier billet, j’ai expliqué les termes courants à connaître pour évaluer les listes de conditions, notamment les taux d’intérêt, les prélèvements obligatoires et les clauses restrictives. Les chefs des finances ont toutefois parfois l’impression d’avoir à choisir entre deux ou trois bonnes options offrant des modalités très semblables. Dans de telles situations, trois facteurs font fréquemment pencher la balance.

  1. Une bonne relation avec le prêteur. La relation avec le prêteur influence souvent la décision avant même d’analyser l’incidence des différents produits offerts sur les flux de trésorerie. Apprenez à connaître votre prêteur et sa philosophie de travail et demandez-vous comment il réagirait en cas d’accident de parcours. N’oubliez pas que la relation s’échelonnera sur plusieurs années et que votre entreprise passera beaucoup de temps à rendre des comptes à cette personne.< /li>
  2. Un accès fiable aux capitaux. Si elles sont rares, les lignes de crédit non garanties sont tout de même parfois offertes. Contrairement à une ligne de crédit garantie, qui met le capital à votre disposition, la banque n’est pas tenue d’avancer des fonds lorsqu’une ligne de crédit n’est pas garantie. Les lignes de crédit non garanties ont tendance à être plus abordables que leurs contreparties garanties. Traitez ces produits comme des lettres d’intention plutôt que comme des listes de conditions complètes. La formule de calcul de la base d’emprunt, utilisée pour déterminer le capital maximal auquel vous avez droit, est une condition plus courante. Il n’est pas rare qu’un prêteur soumette une liste de conditions pour un montant, mais que le capital autorisé auquel vous auriez droit aujourd’hui selon la formule de calcul de la base d’emprunt soit moindre. Vous pouvez négocier cette formule et tenter d’obtenir un multiple plus élevé dès le départ pour avoir droit rapidement à un montant supérieur de capital.
  3. La capacité du prêteur de vous accompagner dans votre croissance. Presque tous les prêteurs vous demanderont de transférer vos comptes bancaires à leur institution. Même si cette condition ne justifie pas de mettre fin à la relation, il s’agit certes d’une source d’irritation (surtout lorsque cela influe sur les paiements de clients commerciaux d’envergure). De plus, vous devrez reprendre le processus à zéro chaque fois que vous aurez besoin d’un financement par emprunt (c’est pourquoi nous vous recommandons d’obtenir un emprunt au moment d’un tour de financement par actions ou peu de temps après). Vous avez mieux à faire de votre temps. Un partenaire en mesure de revoir à la hausse son offre de crédit au rythme de la croissance de votre entreprise vous évite de devoir retourner sur le marché pour obtenir des capitaux supplémentaires.

Un merci tout spécial à Ryan Levenberg de Q4, qui m’a aidée à mettre de l’ordre dans mes idées!